Le 22 août, le gouverneur de la Banque centrale de Libye (CBL) Al-Siddiq Al-Kabir (photo) a annoncé que le pays doit augmenter sa production de pétrole de 40 %. Celle-ci devrait être portée à 1,8 million de barils par jour en 2022 permettant ainsi de couvrir les dépenses de la Libye et de relancer l’économie.
« Le pétrole étant quasiment la seule source de revenus du pays, il est évidemment essentiel que les taux de production augmentent en 2022. Le pays, qui est situé en tête des plus grandes réserves pétrolières prouvées d’Afrique, pompe actuellement 1,3 million de barils par jour », a-t-il ajouté.
Il faut savoir que la CBL travaille en étroite collaboration avec le ministère du Pétrole et la société publique libyenne du pétrole (NOC) et qu’un excédent budgétaire peut être atteint si le prix du pétrole reste stable et si l’entretien et la modernisation des installations de la NOC se poursuivent effectivement.
Par ailleurs, l’institution financière s’attend à ce que les recettes pétrolières issues de l’or noir atteignent 25 milliards $ par an dès que la production de pétrole se stabilisera. Il s’agirait d’une hausse significative par rapport aux 3,6 milliards $ en 2020, lorsque le gel causé par le conflit entre les gouvernements rivaux de l’Est et de l’Ouest a entraîné la fermeture d’infrastructures et une forte baisse de la production en Libye.