Test majeur pour l’opposition sénégalaise qui procède au lancement, ce jeudi 02 septembre, d’une grande coalition en perspective des échéances électorales locales de janvier 2022. Si certains partis comme le Pds et AJ ont exprimé des réserves sur cette coalition, d’autres par contre appellent à renforcer ce cadre autour des forces vives. Dans une note reçue, Déthié Fall et le Parti Républicain pour le Progrès » informent l’opinion nationale et internationale de leur décision de participer à la cérémonie de lancement de la grande coalition de l’opposition pour les élections locales prévue cet après midi au Fun City. Ils invitent par ailleurs l’opposition et les forces vives de la nation à l’unité pour la préservation de la démocratie sénégalaise et la satisfaction des attentes des populations « .
Politiques
Les 246, 7 milliards de francs CFA que le Sénégal recevra du FMI dans le cadre de l’allocation générale des droits de tirage spéciaux (DTS) en faveur des pays africains, seront prioritairement affectés à la lutte contre le coronavirus ainsi qu’au soutien des ménages, a promis Macky Sall.
Le Chef de l’Etat ne compte pas badiner avec cet argent dans un contexte de raréfaction des ressources financières. «Ces ressources exceptionnelles seront consacrées, en priorité, au financement de lutte contre la pandémie de Covid-19 ; au renforcement global et à la résilience du système de santé ; mais également au soutien des ménages, à travers le maintien de leur pouvoir d’achat et les mesures durables de stabilisation des prix des produits de grande consommation (sucre, huile, farine etc)», a souligné le président Sall.
Par ailleurs, il «se félicite de la décision du Conseil des Gouverneurs du Fonds Monétaire International (FMI), d’approuver l’allocation générale des droits de tirage spéciaux (DTS) en faveur des pays africains, dont la part de notre pays est arrêtée à 246,7 milliards de FCFA, suite à l’accord conclu au titre de la facilité de crédits de confirmation».
L’allocation générale des Droits de tirage spéciaux, annoncée par le Fonds monétaire international (FMI) et qui est entrée en vigueur lundi 23 août, équivaut à 650 milliards de dollars (environ 456 milliards de DTS). Son objectif est d’accroître les liquidités dans le monde. (24 Heures)
Les choses bougent à Pikine Nord en perspective des élections locales. Depuis 1996 à 2021, aucune femme n’a occupé le poste de maire à Pikine Nord. Le Mouvement «Pikine Nord Ca Kanam» composé de jeunes et de femmes, dans une volonté de «valoriser la parité», autour de Mme Fatou Mbacké Diagne veut renverser la tendance. Réunie ce week-end, les membres du Mouvement, par la voix de leur coordonnateur Matar Kane, estime que «l’heure a sonné pour porter la candidature de Mme Fatou Mbacké Diagne».
«Le mouvement +Pikine Nord Ca Kaname+ conscient des difficultés que traverse sa commune est prêt pour trouver des solutions durables aux problèmes que vivent les populations», a pointé leur liminaire.
Matar Kane d’y préciser : «Soyons clairs, notre candidate n’a jamais demander la mairie. C’est la population de Pikine Nord qui porte sa candidature et voudrait que tout Pikine Nord soit au rendez-vous au soir des élections pour une victoire éclatante de madame Mbacké».
Et de poursuivre : «Nous lançons un appel au président de la République, son excellence Monsieur Macky Sall, pour lui rappeler l’engagement et la détermination que madame Mbacké portent en son endroit». Matar Kane et Cie révèlent que de 2008 à 2021, elle est restée fidèle au président de la République, à l’Alliance pour la République (APR) et a accompagné les populations à travers d’importantes œuvres sociales». « Toujours au service de l’APR, il est tout à fait logique de faire valoir ses compétences. Nous demandons a tout Pikine Nord d’aller se faire inscrire sur les listes électorales. C’est la seule solution pour oublier toute cette gouvernance nébuleuse des différents maires de Pikine Nord», ont conclu les membres du Mouvement «Pikine Nord Ca Kaname». AD
Contrôle des prix, Observatoire des prix : les casse-têtes de Assome Diatta
Le Conseil National de la consommation a fermé ses rideaux et beaucoup de questions restent en suspens.
Il est ressorti des joutes entre le gouvernement, le ministère du Commerce, les commerçants et les industriels des difficultés qui font que l’État du Sénégal doit prendre toutes ses responsabilités pour permettre aux populations de ne plus vivre cette inflation des prix des produits de consommation de masse.
C’est dire que la ministre Aminata Assome Diatta n’a que près de 40 jours pour aplanir cette problématique de l’inflation des prix. Car elle doit savoir que les consommateurs sénégalais seront de plus en plus exigeants vis-à-vis des commerçants et du ministère du Commerce.
Qu’est-ce qu’elle doit faire ? La Direction du commerce intérieur est presque à l’arrêt. Elle n’a pas assez de moyens pour faire correctement les missions qui lui sont dévolues. Quand le Directeur du commerce intérieur réclament des véhicules pour permettre à ses agents de descendre sur le terrain et contrôler les prix appliqués sur le marché par les commerçants, c’est qu’il y a un gros dysfonctionnement au niveau de l’État. Cette situation est extrêmement loufoques. Comment contrôler les activités commerciales sans des moyens roulants ?
Par ailleurs, l’État du Sénégal doit faire des efforts pour réhabiliter l’Observatoire des prix et des stocks. Cette structure qui doit éclairer les acteurs économiques et le gouvernement sur la formation des prix et des stocks au cours des transactions au sein de la chaîne de commercialisation des produits alimentaires ne doit pas rester inactive. Elle n’a pas de moyens pour atteindre ses objectifs.
L’État du Sénégal ne doit pas afficher une fragilité dans le secteur commercial. Au lieu de faire des dépenses de prestige ou des dépenses politiques, l’État du Sénégal doit doter ses fonctionnaires en moyens pour faire leurs différentes missions. Sinon on n’a beau spéculer sur les prix des produits, enlever ou réduire des impôts ou taxes, la finalité serait la même : Aminata Assome Diatta fera encore face à ces problèmes d’inflation. Le président de la République, Macky Sall, a fait le tour du Sénégal pour qu’on lui confie le pays, il n’a pas le droit d’échouer. Et si ce problème revient dans 45 jours, qu’il sache qu’il a échoué lamentablement. (24 Heures)
Ousseynou Ly PASTEF : «Qui sème les mauvais choix politiques, récolte les pires résultats socio-économiques !»
Après Sonko qui recevait Babacar Diop du FDS, le Président Macky Sall reçoit une autre salve venant de Ousseynou Ly de Pastef Médina. Le jeune militant du parti de Sonko a placé un tapis de bombes sous les pieds du patron de l’Alliance pour la République (APR).
«Que l’on ne s’y trompe pas ! La cherté de la vie, les inondations, le système sanitaire défectueux, les abris provisoires, le chômage, la corruption et bien d’autres maux, résultent des mauvais choix politiques du régime de Macky Sall. Le «programme» qui gouverne actuellement aux destinées de nos concitoyens est bien loin de celui qu’il avait proposé pour son élection en 2012.», a d’emblée soutenu Ousseynou Ly.
Faisant le deuil des programmes du régime, Ousseynou Ly dit : «Le Yoonu Yokkuté a été travesti en un Plan Sénégal Émergent dans l’océan de la pauvreté et du sous-développement. Macky Sall bénéficiait au début de son premier mandat d’un contexte économique mondial favorable à une stabilité économique devant aboutir à une véritable émergence par une réelle transformation de l’économie. En choisissant «d’acheter» le PSE, il a préféré exporter les éléments constitutifs du développement pour en retour importer les ingrédients du sous-développement. Autrement dit, si on produisait et transformait sur place, on importerait moins pour ne pas subir les coups de fouet du marché international. Mieux, on viserait le marché international et, par ricochet, l’on capterait suffisamment de devises».
Le jeune de Pastef de renchérir : «Aucun tissu industriel favorisant la transformation de ce qui est produit ici ! Que des produits bruts exportés par des compagnies étrangères qui, très souvent, bénéficient, par le mécanisme de lobbies, de pernicieuses amnisties fiscales lorsqu’elles sont épinglées. Des sommes colossales qui passent entre les mailles du filet de nos courageux agents des régies financières. Un manque à gagner énorme qui se compense par l’endettement. Lequel endettement constitue le goulot d’étranglement du régime. L’encours de la dette en 2020 se situe « officiellement » à 8 904 milliards (ratio par rapport au PIB : 62,8% en 2020 contre 57% en 2019)».
Le membre du secrétariat national de la Communication de Pastef de s’interroger : «Où va l’argent emprunté ? TER, BRT, avion de Luxe, yatch, marchés surfacturés, fonds politiques, HCCT, CESE et j’en passe ! Avec des projets clé en main, la valeur ajoutée économique directe échappe au Sénégal. Qui va rembourser l’argent emprunté ?»
Et de pointer : «À coup sûr, ce ne sera pas ceux qui ont contracté les dettes car ils se sont déjà assurés des paradis dorés pour eux et leurs familles. Sachons que les générations futures seront éternellement condamnées à rembourser car ce sont leurs taxes payées qui assurent le service de la dette».
Ousseynou Ly de s’étonner : «Si un Président vendage les ressources souveraines de son pays, enjoint ses ministres de signer des amnisties fiscales, n’a pas de politique industrielle, importe plus qu’il n’exporte, s’endette à outrance, enrichit les entreprises étrangères, assure une impunité aux prédateurs économiques, entretient le clientélisme politique…, les conséquences ne peuvent être que l’augmentation du coût de la vie. Ce sont les populations qui vont payer ses mauvais choix politiques. Et nous en sommes là !» (24 Heures)
Le rififi semble émerger au sein de l’opposition. Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), à la veille d’une rencontre pour signer le «pacte de la bande des quatre», a mis du sable dans le couscous de Sonko, Khalifa et de Serigne Moustapha Sy.
«Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) s’étonne de la circulation d’une charte pour la création d’une coalition sous la mention +ont signé le PDS, Taxawu Senegaal, Pastef et le PUR+.», a indiqué un communiqué du parti de Me Abdoulaye Wade, signé par le porte-parole Tafsir Thioye.
Ce dernier de marteler : «Le PDS informe n’avoir signé aucun document à ce propos».
Me Wade et Cie de renchérir : «Sans en être informé officiellement, le PDS a appris qu’une cérémonie de signature est prévue ce jeudi 02 septembre 2021, alors que jusque là des points de désaccords signalés par plusieurs partis subsistent et n’ont pas été résolus». Wade et ses partisans de conclure : «Le PDS constate plusieurs jeux dans l’ombre ainsi que des détours et subterfuges inutiles qui plombent toute initiative de cette nature». (24 Heures)
La rentrée gouvernementale n’a pas été tendre pour les ministres qui ont siègé, hier, au Conseil des ministres. Le Président de la République a secoué son beau monde, histoire de les tirer de l’engourdissement.
Macky Sall a exigé aux ministres et secrétaires d’État «la nécessité d’asseoir la solidarité, l’anticipation et le pragmatisme dans la conduite de l’action gouvernementale et dans le suivi évaluation des politiques publiques».
Fini alors le temps des bricolages, puisque «les orientations politiques sont bien définies dans tous les secteurs, les programmations budgétaires, effectuées», a martelé le président de la République.
Des ténèbres, les choses doivent passer à la lumière ! Dès lors, Macky Sall d’ordonner que «chaque Ministre s’attèle, au quotidien, avec ses administrations publiques mobilisées, à la réalisation des objectifs fixés, et dans les délais prescrits».
Le Président de la République de marteler à l’endroit de ses ministres : «le temps est au travail, dans l’efficacité, la qualité, l’efficience et la performance : le Gouvernement doit plus que jamais, délivrer, cultiver la diligence et le résultat permanent, à la satisfaction des populations».
Le Chef de l’Etat de pointer, en particulier, «l’impératif d’intensifier, dans chaque ministère, le suivi des réformes du +Doing Business+ et l’amélioration de l’environnement des affaires, en vue de consolider l’attractivité et les performances économiques du Sénégal».
A cet égard, le Président de la République demande au Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération et à l’APIX, de préparer le Conseil Présidentiel de l’Investissement, prévu en octobre 2021. AD
Les hommages sont unanimes.
Maître Alioune Badara Cissé fut un Homme de valeur, très engagé pour la défense des causes justes. Il a tout au long de sa vie mis en avant l’ humanisme dans ses relations avec les autres mais aussi les valeurs de dignité et d’honneur auxquelles il croyait.
Il a servi loyalement le Sénégal en tant que secrétaire général du gouvernement, ministre des affaires étrangères puis médiateur de la République. Il nous quitte brutalement, au moment où de nouvelles perspectives politiques semblaient se dessiner pour lui.
Un homme de bien s’en est allé. La Coalition JOTNA s’incline devant la mémoire de cet illustre homme et présente à cet effet, ses sincères condoléances à toute la Nation sénégalaise et à sa famille. Puisse-t-il reposer en paix.
Coalition JOTNA/Patriotes Pour l’Alternative
Décès de ABC : Malick Gakou rend hommage à « un géant et un champion pour le renouveau démocratique du Sénégal et du panafricanisme »
Avec la disparition subite de Alioune Badara Cissé, le Sénégal vient de perdre un homme exceptionnel, un passionné de la démocratie.
À chacune de nos rencontres, il était clair de prime abord que sa passion pour le Sénégal était terriblement manifeste. Il aimait m’encourager à préserver dans la ligne intrépide de serviteur de la nation.
Tellement ABC aimait parler d’un futur sénégalais rayonnant qu’il nous manquera à jamais. Il fût un géant et un champion pour le renouveau démocratique du Sénégal et du panafricanisme.
Il nous quitte dans ces moments troublés comme pour nous accompagner éternellement et à jamais dans la foi résolue à la République et à ses socles.
Adieu cher frère et que la force de ton souvenir continue à guider nos pas pour toujours …
Malick Gakou
Président du Grand Parti
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« Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libérera » a dit Jésus.
Alioune Badara Cissé avait très tôt compris que la Vérité est ce qui nous rend libres. Aussi a t’il fait de sa vie un combat et de ce combat de vie une inlassable quête de vérité portée par un courage sans borne; lequel courage, selon Gandhi est la première qualité du chemin spirituel.
Mission accomplie donc ABC ! Sa mort est la ponctuation d’une vie irréprochable où chacun de ses souffles a toujours pris part au Bon combat au point de toujours aider les autres mêmes sans comprendre très bien pourquoi et qui ils étaient réellement.
Le Bon combat a parfois été le fait de faire élire au poste de chef d’Etat par son courage, son intelligence sa foi et ses biens un compatriote victime d’injustice. D’autrefois, le Bon combat a été de porter au sein de nos universités une véritable révolution culturelle qui y aura pour effet de décoloniser ces espaces en y faisant vivre pour de bon ce qui nous ressemblait le plus : une spiritualité en cohabitation avec le temporel par le truchement des Dahiras.
Les exemples de Bon combats font légion avec ABC qui savait projeter sa pensée au-delà de l’horizon. Le sens du devoir pour lui était de savoir servir indifféremment au nom de la République un adolescent Talibe comme le chef de l’état lui-même. Il avait une haute idée de la Nation, de la Khidma et de sa foi.
Il avait très tôt identifier sa mission d’âme; ce que peu d’hommes dans notre monde terrestre savent identifier .
Alioune Badara Cissé, par la grâce de Dieu, l’avait non seulement discernée mais l’avait excellemment bien accomplie. Aussi ne se préoccupait-il que très peu des résultats. En toute circonstance, il examinait son cœur et se demandait : « ai-je mené le Bon combat? Si la réponse était positive , il avait la conscience tranquille et si la réponse était négative, il saisissait son épée et reprenait le combat. »
Cette philosophie donne aux actes d’ABC des répercussions qui se prolongeront fort loin en laissant tout un ABC de vie aux générations futures .
« Dieu juge l’arbre à ses fruits et non à ses racines » dit un vieux proverbe arabe. Aussi , la jeunesse, sans doute au goût plus pur et plus raffiné, ne se rassasiait elle jamais de fruits de ce géant arbre africain qui comme très peu d’hommes sur terre savait vivre en accord avec les idées qu’il défendait publiquement.
Est-ce un hasard ou un signe de miséricorde sa nomination au poste de médiateur de la République où sa mission n’était pas de juger ou de condamner mais d’accepter et d’aimer les différences pour ensuite procéder au besoin à des médiations . Quelle noble mission!
On retient très peu son passage à la primature ou aux affaires étrangères. Mais les compatriotes se souviendront longtemps de l’abnégation, l’empathie, du sens de l’équité sociale, de la fidélité inébranlable à ses compagnons de route, l’honnêteté sans faille et le courage qui avait en bandoulière tout le long de sa mission de sage médiateur de la République, qui lui seyait si bien, comme le parachèvement d’une grande mission terrestre.
Il y a quelques jours encore, les journalistes faisaient feu de tout bois sur son hypothétique retour en politique une fois sa mission à la médiature achevée. Mais Dieu ne lui a pas laissé anéantir une charge si bien achevée et une vie si sagement vécue.
Très certainement, Allah aime ABC bi barakatil Khadim Rassoul .
Je partage la peine de sa famille, de ses compagnons et de tout le Sénégal. Que Dieu dans son infinie bonté l’accueille dans son Firdaws.
Moustapha Guirassy
Président du parti SET (SENEGAL En Tête) et Président fondateur de IAM.